Dire au revoir.
Je sais, je suis pas Carrie Bradshaw (Sex and the City , bande d'incultes), mais je pense quand même pouvoir vous parler de quelqu'un, en l’occurrence, mon espèce de Monsieur Small à moi.
Mon histoire n'est pas nouvelle, elle n'est pas non plus la plus chaotique ou encore la plus suivie, je l'aurais aimée plus rock'n'roll, plus colorée, plus vraie, plus moi. Mais bon, on est pas sur SKYBLOG*, TMTC.
Le mec est petit mais mignon, peu sociable mais drôle, surement écorché à sa façon mais compréhensif,
bref : Un putain de contraste.
Et moi je suis juste largué, seul, comme Bambi après le passage du chasseur, et il se trouve qu'il me plait, plus ou moins.
De là s'engagent de longs mois de conversations tardives sur internet, de jeu du "shlag et de la souris" pour finalement me rendre accro, en mode large sourires et gloussements à toutes ses blagues les plus débiles. Oui-oui, pathétique.
Puis une faute de gout, une faute d'égo et des mois à croiser sans un mot, juste parce qu'un crétin à un jour dit que
"L'ignorance est le plus grand des mépris".
Quand je crois que tout est perdu j'ai quand même tendance a me sortir les doigts du ... et je lui cours après un jour de pluie à la fin de l'année, en arrivant difficilement à articuler que : "Je ne veut pas que ça se finisse comme ça".
Alors les enchères reprennent et on se ré-enfonce dans un banal "Boulot-Texto-Dodo".
Et une semaine avant la rentrée une discussion qui se veut philosophique avec une très bonne amie se termine par un message à son attention qui lui, dit "Je suis gay, faible et c'est toi (que j'aime)".
Et le silence, cet enfoiré de silence qui ne laisse jamais ma sonnerie de téléphone retentir.
Il se trouve que Monsieur est exclusivement un "mec-à-fille", dommage pour moi, je suppose.
Le but de post n'est pas de faire pleurer le peut de chaumières que ça intéresse mais juste de t'expliquer internaute à la fois à quel point c'est nul la vie, mais aussi qu'il vaut mieux avoir des remords que des regrets.
Le but c'était de dire que je m'excuse, non pas de l'avoir aimé, ni de le lui avoir dit, mais plutôt d'avoir été égoïste dans ma façon d'agir et que j'aurais aimé faire mieux, ou juste qu'on soit disposés à s'apprécier différemment.
Je vais enfin quitter une ville qui m'aura fait beaucoup de mal et je crois que c'est fini, que j'ai oublié le paillon que je sentais dans mon ventre quand je le croisait ou quand on se disait bonjour. Mais je ne veut néanmoins pas l'oublier, premièrement pour ne pas refaire exactement la même connerie mais aussi parce que je crois que ce fut mon "Premier Amour".
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